My sunflower

Certainement une des photos les plus difficiles qu'il m'ait été donné de faire depuis que je m'adonne à cet exercice. Je ne parle pas au niveau technique car là malgré une lumière un peu forte, je pense avoir obtenu ce que je voulais ( si ce n'est un ciel un peu cramé...).

Non, ce qui a été très compliqué en tout cas pour moi, c'est de pouvoir accéder au champ de tournesol. Repéré à travers bois, il y a quelques jours en revenant de mon escapade matinale, je m'étais promis d'y aller faire un petit tour.

Arrivé sur place, après avoir emprunté un petit chemin dans les bois, j'ai vite déchanté.

En effet, le champ où des milliers de têtes blondes me tournent le dos est quasiment inaccessible, pas de sentier, de chemin, rien...

Un amas ronceux est juste là pour me signifier que décidément rien n'est jamais aussi simple que...
Bref, la loose !

Je suis en short, basket et armé d'un sens de l'équilibre qui frise l'indécence. 

- Oui mais il en faut plus pour te décourager Pascal ! me dis-je, comme pour me convaincre que l'infime probabilité de réussite de mon entreprise ne peux, ne doit échouer.

Alors j'y suis allé, je suis tombé ( plusieurs fois...), j'ai juré, je me suis griffé de partout, j'ai vraiment poussé mes limites, mais au final, j'y suis arrivé !
J'ai pu shooter un des seul tournesols ( véridique ) daignant me faire face.

Cette photo vaut ce qu'elle vaut... mais là n'est finalement pas l'essentiel. Je suis allé au delà de ce que je pensais pouvoir endurer.

Pour conclure, une petite assertion consensuelle : Si tu ne te bouges pas, tu n'obtiens rien.

Monsieur l'éclusier ( Canal du Midi, écluse du Bagnas )

What's this war in the heart of nature ? Why does nature vie with itself ? The land contend with the sea ? Is there an avenging power in nature ? Not one power, but two ?


C'est quoi cette guerre au sein même de la nature ? Pourquoi la nature lutte contre elle-même ? Pourquoi la terre rivalise avec la mer ? Est-ce que la nature peut porter en elle la vengeance ? Être non pas une force, mais deux ?

Soldat Witt, en voix off- The Thin Red Line

Anger, sadness, frustration ?

Le jour d'après

Il y a trois jours sonnait le glas de mes 39 ans. J'y ai beaucoup pensé ces derniers mois, appréhendant quelque peu quoi qu'on en dise cette étape.

Le jour venu, rien ! 

Bizarrement j'étais presque animé d'un timide sentiment de fierté... Le soir nous avons bu le champagne dans la plus stricte intimité et conté de vieux souvenirs familiaux. C'était parfait, je n'avais pas envie de plus. 

Nous étions loin de la fantastique fête de mes 30 ans, célébré comme il se doit avec ma douce, ma jumelle et la fratrie au complet dans le pittoresque petit restaurant médocain de Benjamine et à des années lumières de la gigantesque beuverie de mes 20 ans où au matin une inconnue dans les bras, je regrettais sûrement ce trop plein d'alcool, mon crâne aux abîmes et l'absence de sexe je suppose...

Ce matin, je me suis réveillé vers 5 h. Il faisait tellement chaud, la veille au soir que je décidais de me laisser aller au sommeil dans le salon où la fournaise se faisait plus discrète. J'ai tourné un peu, essayant de me rendormir mais rien n'y fit. 

Accompagné de mon fidèle breuvage caféiné au maximum, j'ai regardé l'éphéméride sur le net : levée du soleil 6 h 19.

Mon parti pris, j'ai traînassé un peu, le temps m'appartenant pour une fois...

Arrivé à destination, les prémices du jour s'annonçaient.

J'ai sorti mon trépied, y ai posé mon Nikon ( mode manuel, MAP sur l'infini ) et j'ai regardé le spectacle avec des yeux d'enfants, déclenchant de temps à autre pour capturer ces instants parfois irréels que seul l'alchimie des éléments sait nous offrir.

Je suis resté là une bonne heure, comme seul au monde serein et tellement bien. 

Fumant quelques clops bien sur, j'ai vagabondé, papillonné et croqué sans retenue ces 40 ans laissant loin, très loin certains maux me contentant de boire le monde tel qu'il s'offrait à moi : extraordinaire. 

( my ) Child vs Wild

Up in the clouds 

Wonderful world

Delicate sound of...

Et au milieu coule une rivière...

Au détour d'un des nombreux virages nous menant au lac d'Estaing ( petit road trip improvisé...), nous sommes tombés sur cette petite merveille pour les yeux. La lumière était encore très bonne ( ce qui ne sera pas du tout le cas plus haut, arrivé à destination...), j'ai stoppé immédiatement la voiture.

Enroulée ! 

Floating...

Modern life...

Derniers rayons

Nous vaquions sereinement à nos occupations respectives, quand le Bro m'a interpellé pour me faire remarquer la magnificence du soleil mourant et son impact sur ciel. Il était déjà bien bas, non loin de nous quitter.

 Le temps jouant ( toujours ) contre nous, nous sommes partis rapidement en voiture pour tenter d'immortaliser ce trésor visuel. Premier arrêt à quelques encablures de la maison, trop tard ! L'astre est derrière notre horizon. 

Le Bro décide d'aller prendre un peu de hauteur sur un pont à la sortie d'Agde, le soleil lui inexorablement s'enfuit éclairer d'autres latitudes.

Je n'ai plus d'autre choix que de shooter depuis la voiture, à l'arrache par la fenêtre me calant du mieux possible pour modérer les tremblements.

Le deuxième cliché sera le bon. 

Take a break

Are you talking to me ?

Lignes parallèles 

Ballade nocturne sur les bords de l'Hérault ( avec le Bro )

La première au 35 mm !

J'ai reçu mon 35 mm 1.8 hier ( merci Willy ) juste avant de partir une petite semaine à Agde chez le Bro. Dès l'arrivée j'ai donc voulu le tester. Voici donc la première photo ( d'une longue ) série je pense, aux vues des promesses annoncées par ce petit caillou...

Clap de fin

Endure the elements. Part 1 : Earth

Prédominance.

No way