18/05/2011

I have a dream !


Il y a des incontournables en beaucoup de chose. C'est comme ça ! L'homme aime à se crééer des points de références comme pour mieux se situer ou placer un curseur sur une échelle qui ne peut être que subjective même si le consensus voire le bon sens commun en défini une tendance.

Hier soir j'ai regardé ( de nouveau ) Mulholland Drive qui puisqu'on en parle, est pour tout bon cinéphile un classique, une référence justement !
Véritable ovni du début des années 2000, le film de Lynch conforte l'idée qu'il est bien un cinéaste difficile d'accés ( cf Lost Highway autre ovni carrément barré...) . 
Le film ouvre de nombreuses portes vers des interrogations malgré une construction de prime abord classique. Tout n'est presque qu'illusion et le spectateur aura besoin d'une attention soutenue pour en déchiffrer les arcanes. 
Mulholland Drive est un film qui ne se livre pas au premier abord : après l’avoir vu une première fois, il faut y réfléchir pour faire le tri entre la réalité, le rêve, le fantasme, recoller tous les morceaux, essayer de donner un sens à tout ce que l’on a vu pendant 2h30.
Film psychologique profond sur les remords et la culpabilité, à la frontière du rêve ( puisqu'au final c'est bien de cela qu'il s'agit...), Mulholland Drive est  bel et bien un sacré ovni à la sauce Lynch ( acclamée par la critique, détesté par beaucoup... ) qui signe là un petit bijoux du cinéma onirique.e


Synopsis
A Hollywood, durant la nuit, Rita, une jeune femme, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité.

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