29/03/2010

Better than...



Petit bilan trois semaines après ma poussée ( elle m'avait bien attaquée la garce...) et dix depuis les flash de cortisone.
Je dois dire à ma grande joie que je suis plutôt très satisfait du résultat. Au niveau motricité c'est sans commune mesure par rapport au déficit que j'avais acquis bien malgré moi et qui m'handicapais franchement pour marcher.
Ce matin j'ai amené les enfants à l'école à pied, c'est la première fois depuis le début de la poussée car  j'étais obligé d'y aller en voiture ( l'école est à 300 mètres...) tellement je boitais. Et bien franchement génial, je dirais ( on se satisfait de pas grand chose....). Je boite plus du tout, j'ai même forcé l'allure au retour pour me tester un peu plus, c'est du ton bon !
Je dis pas que je peux marcher des kilomètres loin de la, mais l'amélioration est flagrante et c'est bon pour le moral !
Pour le reste, je suis quand même bien fatigué ( un des aspect les plus sournois de la sep, car difficilement quantifiable et peu compris, mais pourtant tellement présent et au final extrêmement pénible pour tout le monde ) et les 15 jours d'arrêt maladie ne seront pas de trop pour me remettre au mieux avant de reprendre le taf.
Je suis très content de la tournure que prennent les choses. J'avais un peu peur que sitôt les perfs finis leur effet salutaire ne s'estompent  comme une peau de chagrin, il n'en est rien pour mon plus grand bonheur.
Je vois mon neurologue dans 10 jours pour faire le point et remettre en place mon ancien traitement  bien décidé à la niquer cette putain de sep !
Je terminerais pas ces quelques mots qu'elle m'avais inspiré au hasard d'une de ces manifestation.


Inlassablement chaque jour tu est Là
Me mettant des fois au plus bas.
Par tes mamours tu te rappelles à moi,
Mais quand est ce que finira ce combat ?

Tu fais tout pour m'empêcher d'avancer,
A tel point que je pourrais en pleurer
Je suis pourtant habitué à lutter,
Mais des fois c'est si dur de te contrer.

Alors souvent mon esprit vagabonde, 
Au moins lui n'a rien d'une ombre.
A ce fameux jour bénît du monde
Où je te mettrai dans une tombe.

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