21/06/2021

                                      La Vierge Noire / Mont Pipet / Vienne

13/06/2021







                                                                 

Que le fil du temps est sacrement fulgurant.

Cette vérité de Palisse est impitoyable !

20 (XX) ans, soit 7355 (VIICCCLV) jours un sacré morceau à l’échelle d’une vie humaine, une poussière pour notre humanité.

Il y a 20 (XX) ans donc, j’avais décidé de franchir le Rubicon si je puis dire, comme Cesar en son temps.

Il y prononça selon la légende la fameuse formule « Alea jacta est ».

Nous étions donc le 21 avril 2001 (XXI.IV.MMI), j’allais me faire tatouer l’après-midi même, les dés étaient jetés !

Hélas, je n’avais pas prévu que le matin, dans le bureau de ma neurologue, l’indicible me serait énoncée et que ma vie et celles des miens allaient en être profondément bouleversée. 


Ma peau ne fut pas encrée de manière indélébile ce jour-là…


L’envie de me faire tatouer ne m’a jamais quitté, elle était juste en sommeil comme certains volcans qui s’endorment momentanément mais seulement d’un oeil prêt à exploser de nouveau souvent sans donner d’ultimatum.


Début janvier, mon désir a jailli de nouveau, comme une évidence se muant en un besoin irrépressible. 

Tatouer, je serai !

J’ai de la chance, à Vienne il y a un salon de tatouage. Je connais le boss, Julien, j’ai même fait son portrait quelque temps mois auparavant.

Je lui fit part de mon projet, rendez-vous fut pris dans la foulée avec Damien, l’un des tatoueurs du salon pour la semaine suivante.


J'ai donc à l'occasion de ce premier rendez-vous fait la connaissance de Damien. Il m'a tout de suite mis en confiance et passé les premiers coups d'aiguilles assener par son dermographe, loin être taiseux, nous avons beaucoup échangé, ce qui quand tu te fais tatouer et qu'accessoirement tu souffres, est bien plus sympathique qu'un silence empesé. 


Trois mois plus tard, pour mon second tatoo (une fois que tu en as fait un…), nous avons discuté photo et je lui ai fais part de mon envie de faire son portrait.

Il se montra extrêmement enthousiasme à cette idée, nous avons assez rapidement trouvé un créneau pour carrément se faire un petit shooting.


Voici donc quelques-unes des photos réalisées durant cette matinée ensoleillée  de juin, où j’ai pris énormément de plaisir à photographier l’adorable Damien qui je pense, sans être présomptueux  en a pris autant que moi.


Post-scriptum : à l’heure où, j’écris ses lignes mon troisième tatoo réalisé par les soins de mon modèle est en pleine cicatrisation…