"Barbe Blanche"
Dimanche 25 novembre, le réveil fut tardif. La veille au soir avec Olivier, nous passâmes une soirée aux frontières du réel.
L'abus n'excluant pas l'usage et inversement, nous nous adonnâmes sans retenu à l'assimilation de tétrahydrocannabinol, bien loin de toutes considérations dogmatiques liées à de tels pratiques. Point d'apostasie de quelque ordre, juste la joie, l'ivresse et la fraternité, unissant deux frères en partance pour une soirée musicale d'anthologie.
La mise en stratosphère par le concert d'Archive fut une réussite complète. À l’unisson, nous vibrâmes unis comme jamais par cet irrépressible amour de la musique...
Une douce lumière, des températures qui ne le fussent pas moins caressèrent en ce milieu d'après-midi les fenêtres de l'appartement... Une telle sollicitude nous poussa Ethan, Marina, Olivier et moi, après un rapide consensus, vers l'extérieur, ses promesses et ses inconnues.
Ma mobilité étant concomitante à ma SEP, nous optâmes pour une sortie en fauteuil, qui ne briderait pas notre escapade urbaine. Notre petite tribu se mit en branle tranquillement, tous pourvus de nos appareils photos. Olivier s'attribua le premier le rôle de (mon) chauffeur.
Malgré nos outrances de la nuit, j'eus la sagacité de nous orienter au jardin de ville et ses couleurs flamboyantes, que seule l'essence de l'automne se plaît à nous offrir. Nous empruntâmes quelques rues, quand en plein dans ma ligne de mire, soudainement je le vis !
Barbe Blanche à 100 mètres, me fit face.
- La belle aubaine ! Me dis-je immédiatement. J'en fis part à mon frère, trop heureux pour taire cette offrande que notre destinée nous accordait.
La première fois que je le vis, il y'a de cela plus de deux ans, je l'affublai de ce patronyme, tant son visage ultra-photogénique me marqua et me convainquit qu'un jour cet homme, véritable icône urbaine selon moi, ferait partie de ma galerie de portraits.
La récurrence d'une telle rencontre flirtant avec le zéro, la possibilité d'un échec photographique ne fut pas envisagé une nanoseconde. Bien calé dans mon fauteuil qui s'approcha inexorablement de ma cible, mon reflex en mode rafale, je n'eus plus qu'à... déclencher !
La foudre eut put tomber à coté de mon sujet, il n'eut probablement pas sourcillé tant son journal semblait l'hypnotiser.
Comme si de rien n’était, nous continuâmes notre ballade que je sus déjà réussie...
Exceptionnel... À tout point de vue !
RépondreSupprimerWaouh!!! Quelle gueule comme on dit!!
RépondreSupprimerJe comprends qu'il ait attiré ton regard.
Ce portrait est magnifique: tu as su capté son âme.
Quelle prise : bravo !
RépondreSupprimerJP
Magnifique portrait, très bon noir et blanc et j'apprécie le texte/aventure qui accompagne cette image
RépondreSupprimerCette tête là me dit quelque chose… Effectivement, il ne semble vraiment pas que vous l'ayez dérangé. Superbe portrait : personnage, lumière et arrière-plan idoines :)
RépondreSupprimerune prise somptueuse!! le noir et blanc est splendide! amitiés
RépondreSupprimerJoli récit de tes pérégrinations et très beau portrait d'un visage qui ne peut que plaire aux photographes. Superbe lumière bien gérée.
RépondreSupprimerEt pas grave si tu as du retard à me visiter, ce n'est même pas obligatoire, tu fais comme tu peux et comme tu sens. J'ai toujours plaisir à tes visites mais celles-ci doivent rester un plaisir et non une obligation.
Elles le sont toujours Marie... :-)
SupprimerTrès beau portrait comme très souvent !
RépondreSupprimerTrès belle lumière, enfin tout quoi ...
Bon courage.
Je me souviens de la douceur de l'air, malgré l'automne. C'était une douce après-midi bro, et un régal de partager ce moment avec toi...
RépondreSupprimerA tomber à la renverse, brother !
Oui Bro, gravé à jamais... :)
SupprimerUn très beau portrait comme tu sais si bien les prendre.
RépondreSupprimerLes mains de cet homme à forte personnalité sur un prochain post ?
Superbe portrait!
RépondreSupprimerLa moustache noire sous le nez est particulièrement interpellante??? j'espère au mois qu'il n'avait pas un accent teuton?