Réveil douloureux en ce dimanche matin, la nuit à été mauvaise et je suis déjà crevé... à 9h.
Je bois mon petit café soluble qui comparé à mon habituel expresso relève presque de l'infamie. Je ferais avec, le temps que la machine soit réparée. Pas vraiment le choix faut dire.
Je bois mon petit café soluble qui comparé à mon habituel expresso relève presque de l'infamie. Je ferais avec, le temps que la machine soit réparée. Pas vraiment le choix faut dire.
Le temps est à l'image de ma condition, pourrie ! Il pleut, la fenêtre ouverte laisse clairement entendre que l'air froid sera son allier du jour et qu'il est illusoire d'espérer autre chose, bon...
En allumant ma cigarette qui accompagne mon mauvais café, je sais qu'il va falloir sortir pour aller en acheter. Cette perspective, ne m'effraie que peut, je suis déjà comme résigné.
Armé de mon appareil photo, ma petite balade dominical sera peut être plus passionnante me dit-je... La trotteuse de m'a montre n'a pas fait trois tour complet que je suis déjà prêt. C'est marrant comme l'entrain peut naitre subitement...
Je décolle sans maudire le monde.
Un fois mes cent vingt grammes de tabac dans ma besace, je me dirige vers le petit parc me faisant face. Il orne avantageusement le musée des Hautes Pyrénées fraichement restauré. Je prends un dizaine de photos mais le temps fadas et sa lumière exsangue interdit tout résultats probant, je le sais. Cette série sera à l'image de l'atmosphère bien morne. Je dois changer d'optique...
Il fait vraiment gris, le ciel est chargé, je dois composer avec. Je me rappelle à ce moment là, que non loin existe un bout de rue qui comme oublié des hommes demeure là, à l'agonie. L'excitation pointe le bout de son nez.
Trois minutes de voiture plus loin, je me gare sur le bas coté opposé. La rue est desserte, les cents mètres de ce morceau de Tarbes sont bien raccord avec les éléments du jour, délabrés !
Je teins ma photo.
En scrutant au travers de la grille rouillé par le temps et la pluie, j'aperçois au fond d'un jardin qui n'en a que le nom, une veille camionnette sans âge, elle aussi atone. J'ai ma deuxième photo.
Ce petit tour en ville qui s'annonçait comme une ( petite ) galère se trouve au final embellie par ce chaos urbain.
Mon deuxième café sera nettement plus à mon goût.
love it so much, Bro !!
RépondreSupprimerThx's u so much ( Isa ? )
RépondreSupprimerBisoooos
joli titre pour photos réussies. dans les journées les plus pourries, il y a parfois des petits plaisirs...
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimeroui comme tu dit, le salut par la photo.... cela me convient bien ;-))))
Bien à toi