Paris c'est ma ville, j'y suis né. Je n'y ai vécu finalement que les premières années de mon enfance mais comme une trace de marqueur indélébile sur un bout papier, je suis marqué de son emprunte. Alors à défaut d'y vivre ( d'ailleurs je ne le voudrais pas, ou alors à certaines conditions remarquables ) j'aime me plonger dans cette vie parisienne par procuration. Les ouvrages et reportages photos qui lui sont consacrées ne manquent pas et c'est toujours avec un plaisir non disimulé que je me plonge volontiers dans une de ces lectures. J'ai trouvé un numéro de National Géographic de juin 2009 qui lui offre sa une et un jolie reportage avec ce " Un siècle de Paris ". Du pont Neuf au Louvre en passant par le quartier des Halles, les photos qui défilent nous rappellent si besoin est que la ville lumière de part son histoire; sa beauté, sa dureté parfois n'est pas une ville tout à fait comme les autres...
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure "Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912) |
Paris le jour, Paris la nuit, sous soleil ou sous la pluie, Paris sera toujours… Paris !
RépondreSupprimerBiz
Beau choix de poème, je le trouve magnifique et pleins d'émotion...
RépondreSupprimerBiz
@ Gaïa ; tout à fait !
RépondreSupprimer@ Ange blanc : je le trouve aussi très beau ce poème et il s'accorde bien avec le sujet..